Bienvenue

Aider les hommes de bonne volonté à faire advenir un monde de paix.

Shalom, salam, la paix.

Qui sommes-nous ?

Notre trésor commun

Juifs, chrétiens, musulmans, nous avons un trésor en commun. Parfois nous donnons au monde l’impression de l’oublier. Quel est ce trésor ? Quelle richesse avons-nous de savoir les uns et les autres qu’un Dieu unique est à l’origine et au terme de nos vies personnelles et de la vie du monde. Dans la foi, nous avons un père commun : Abraham. Quelle richesse avons-nous en commun de savoir que Dieu est un « Pardonneur », qu’Il est Quelqu’un qui veille sur chacun de nous, qui se révèle à nous ? Si nous sommes persuadés de ce trésor que nous avons en commun, pouvons-nous accepter que l’on taxe nos religions de violentes ? Pouvons-nous donner des doutes sur notre volonté de Paix entre nous ? Pouvons-nous accepter que l’on « badigeonne » avec nos religions les questions politiques qui sont posées dans un certain nombre de pays ? Reprenons-nous. Acceptons de nous rencontrer pour vivre ensemble de ce trésor commun et ainsi faire mentir ceux qui nous jugent mal et, peut-être, aider les hommes de bonne volonté à faire advenir un monde de paix.
Shalom, salam, la paix.

Père Max Bobichon, pour les Fils d’Abraham, décembre 2006.

Nous avons décidé de nous rencontrer pour nous prouver et prouver à tous qu’un dialogue fraternel , au delà de nos peurs, pouvait exister.

C’était pendant la guerre du Golfe, en 1993.
Dans le premier arrondissement de Lyon, des tensions sournoises existaient entre les membres des communautés musulmanes, juives et chrétiennes.
Nous avons décidé, Marcel (juif), Missoud et Smaïn (musulmans), Gérard, Marie et François-Régis, Éric, Véronique, Marie-Noëlle et Max (chrétiens) de nous rencontrer pour nous prouver et prouver à tous qu’un dialogue fraternel , au delà de nos peurs, pouvait exister.
D’emblée, nous nous sommes regroupés sous le titre de « Fils d’Abraham », sans penser pour autant que le groupe durerait…

Père Max Bobichon

L’Association

En 1993, le groupe « Fils d’Abraham » a été la traduction d’un projet conçu par Max BOBICHON.

Max, alors curé des paroisses St Paul et St Vincent, en lien avec des habitants des quartiers correspondant à l’implantation de celles-ci : il s’agissait de vivifier les liens noués entre des personnes inspirées par un idéal de fraternité inscrit dans une perspective de paix et s’appuyant sur les enseignements de leurs traditions respectives, et ce, au sein des trois principales religions monothéistes, à cette fin, de multiplier leurs échanges, dans le respect mutuel de leurs croyances, en excluant toute tentation de prosélytisme et en refusant la tentation de l’intégrisme.

Ce groupe s’est déclaré ouvert à tous les hommes et femmes de bonne volonté acceptant de travailler, au delà des cercles constitués et entrecroisés par des juifs, des chrétiens et des musulmans, suivant les principes définis par une charte adoptée comme un ensemble de fils conducteurs permettant d’orienter leur recherche commune. Aussi, de la même manière que plusieurs personnes se réclamant du Bahâ’isme ou du bouddhisme, ont été accueillies ensuite, permettant d’élargir encore des perspectives d’échanges qui contribuent à faire tomber tous les a priori, à construire les ponts indispensables pour franchir les fossés qui nous séparent, mais surtout à entretenir un dialogue libérateur pour chaque individu.

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Le groupe s’est constitué en association en janvier 2015, pour se donner les moyens d’officialiser ses interventions, à l’occasion des grands débats dont il prend périodiquement l’initiative, des publications qu’il diffuse et des manifestations qu’il contribue à organiser, spécialement des itinérances de prière conduites, une fois l’an, parmi les différentes communautés religieuses de telle quartier ou de telle commune de l’agglomération.

Cette association est animée par un conseil d’administration de 10 membres et un bureau de 6 personnes, instances où l’on veille, comme dans l’ensemble de l’association, à une représentation de chacune des traditions ou spiritualités.

La nécessité d’un dialogue interreligieux

Le dialogue interreligieux est unanimement ressenti et vécu comme un bienfait et une nécessité par les anciens et les nouveaux membres du groupe Fils d’Abraham de Lyon.

Le besoin d’aller à la rencontre de l’autre, de mieux le connaître, d’entrer en relation et en amitié ouvre à une meilleure compréhension des articles de foi, des pratiques religieuses, des rites qui semblent marquer des différences et pérenniser des séparations, bien loin pourtant de monter jusqu’au ciel.

L’on éprouve tous ensemble la force des liens tissés avec le même Dieu unique dans la diversité et l’originalité des religions de manière à sortir de l’enfermement auquel nous confinerait inéluctablement l’indifférence ou l’intolérance.

Certains souhaitent également mieux découvrir eux-mêmes les éléments constitutifs de leur identité religieuse pour accomplir une démarche dans l’assurance d’apporter une contribution positive aux débats ; d’autres apportent tous leurs soins à dissiper les malentendus, lutter contre l’ignorance et la méfiance qui mènent à l’affrontement.

L’engagement pris par la plupart des participants veut s’exprimer dans une confession la plus authentique possible d’une foi respectueuse de celledes autres, dans une perspective d’enrichissement et d’épanouissement collectifs et en admettant avec humilité que personne ne détient la vérité dont chacun poursuit inlassablement la recherche avec l’aide de tous.

Constamment renouvelés, ces efforts de compréhension pour cheminer ensemble vers un objectif commun de construction d’une société plus harmonieuse prennent appui sur les nombreux points de convergence, découverts peu à peu, dont les plus importants demeurent la prééminence de l’Amour, comme sens irréductible donné à des vies orientées vers le divin, et la reconnaissance intangible de l’humain et de l’universel dans chaque personne.

Sans la réaffirmation de ces exigences, notre envie de nous associer davantage à une prière commune ne nous soutiendrait pas assez solidement pour aller au-delà de timides balbutiements et, l’ambition proposée à notre groupe de rassembler des artisans de paix au service d’un monde plus juste, ne s’exprimerait que sous la forme de vaines incantations.

François-Régis, septembre 2005.

Notre charte

Le groupe Fils d’Abraham est né de la volonté de faire se rencontrer, échanger des croyants monothéistes qui se reconnaissent en Abraham, « père des croyants », pour qu’ils témoignent ensemble de cette paix qui est au nom de Dieu.

Pour parvenir à ce but, ce groupe se donne à lui même des règles de conduite :

  • Chacun doit se sentir accueilli et vouloir accueillir l’autre comme un frère en pleine égalité ;
  • Ce frère, pour aller vers Dieu, s’enracine dans une tradition, une expression religieuse précise. Nous nous engageons à respecter sa foi, sans chercher à le faire dévier de son chemin ;
  • Aucun d’entre nous n’est « porte-parole » du groupe religieux auquel il appartient. Nous sommes tous et chacun « chercheurs de Dieu ». Nous ne sommes pas sans racine, mais nous ne sommes pas mandatés ;
  • Notre humble désir est de nous enrichir du dialogue en vérité que nous nous tentons entre nous. Mais aussi de ne pas refuser d’en témoigner auprès des gens de bonne volonté qui accepte de nous écouter.

C’est dans un monde déchiré et pourtant plein d’espoir que s’inscrit notre démarche fraternelle. Elle se veut témoignage de paix. Salam. Shalom.

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Nos invités :

  • Pour les chrétiens : Bruno LACHNITT (Diacre) aumônier pénitentiaire
  • Pour les Juifs : Nathanaël AZOULAY aumônier pénitentiaire
  • Pour les Musulmans : Benaïssa CHANA aumônier pénitentiaire
  • Pour les Bouddhistes : Jacques de BUSSY aumônier pénitentiaire

Chaque intervenant a présenté sa façon d’être aumônier dans l’univers carcéral.
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Cette phrase, je l’emprunte à un homme auquel je dois beaucoup, auquel nous devons beaucoup même si nous ne connaissons pas l’influence qu’il a eue pendant sa courte vie, influence par lui-même ou par la revue qu’il a fondée et qui existe encore. Cette revue s’appelle « Esprit » et son fondateur dont je parle c’est Emmanuel Mounier.

Oui cette phrase je la garde par-devers moi et je vous l’offre : elle remarque une réalité indiscutable, négative ou positive.

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