Cette phrase, je l’emprunte à un homme auquel je dois beaucoup, auquel nous devons beaucoup même si nous ne connaissons pas l’influence qu’il a eue pendant sa courte vie, influence par lui-même ou par la revue qu’il a fondée et qui existe encore. Cette revue s’appelle « Esprit » et son fondateur dont je parle c’est Emmanuel Mounier.
Oui cette phrase je la garde par-devers moi et je vous l’offre : elle remarque une réalité indiscutable, négative ou positive.
Croyez-vous que vous seriez ce que vous êtes en ce moment avec cette pandémie qui bouleverse le monde, qui glace notre vie sociale, qui nous oblige à poser des actes dont nous ne pensions pas que nous pourrions les poser ? Regardons notre façon de vivre, songeons aux pensées qui nous trottent dans la tête, pensons à la vie que nous avions avant ce virus et aussi aux projets que nous avions avant !…
Nous savons aussi que certaines rencontres ont été des « événements » qui ont modifié notre façon d’être. Et l’arrivée de vos enfants, de vos petits-enfants ? Tous ces événements ont modifié notre façon d’être.
Pourquoi je m’arrête avec vous sur ce constat ?
C’est simple, c’est pour vous faire remarquer que même si les événements bousculent nos vies, il y a en nous une voix intérieure qui peut utiliser les événements inéluctables pour continuer notre route personnelle en dominant les changements et les difficultés. Notre conscience intègrera l’événement dans notre route dont on reste le maître.
Je cite une nouvelle fois St Augustin « Avance sur ta route car elle n’existe que par ta marche ».
Bonne route avec les vaccins, les confinements, avec le printemps mais aussi l’été que je souhaite libérateur.
Max Bobichon
Prêtre Avril 2021